La collecte d'huiles alimentaires usagées : la réponse à une problématique
Dans cet article nous mettons en lumière l’un de nos membres : VALO’Prest. Cette entreprise en charge de l’économie circulaire collecte de nombreux déchets dont les biodéchets et les huiles alimentaires usagées (HAU).
La gestion des huiles de friture usagées peut être un vrai casse-tête pour les restaurateurs et les particuliers. En effet, les huiles alimentaires sont des déchets particulièrement gênants : outre leur côté gras et parfois interminable à nettoyer, elles sont très souvent responsables de bouchons dans les éviers, les canalisations ou les égouts, qui deviennent de coûteux postes de dépense pour les restaurateurs, ou pour les collectivités. C’est entre autres pour cette raison que les professionnels de la restauration sont légalement tenus de s’en débarrasser en faisant appel à des collecteurs spécialisés comme VALO’Prest ou les autres membres du réseau Olivert.
Le service de VALO’Prest service gratuit, simple et rapide de collecte des graisses de cuisines et des huiles de friture. Concrètement, le service est pensé pour être le plus transparent possible pour le professionnel. Lors du rendez-vous d’installation, un collecteur passera livrer des contenants vides et propres, adaptés aux contraintes et aux quantités de chaque professionnel. A chaque appel, ou en fonction de la fréquence choisie, le collecteur viendra les récupérer pour les remplacer par de nouveaux contenants propres.
Le service est proposé à l’ensemble des détenteurs ou producteurs d’huiles et de graisses alimentaires usagées : huiles de cuisson des restaurateurs et des cantines, graisses de boucherie, de rotisseries ou de traiteurs, huiles alimentaires ou rebuts de production de l’industrie agro-alimentaire, huiles périmées des supermarchés, huiles et graisses des snacks ou de fast foods, huiles collectées en déchèteries… Nos collecteurs sont capables de s’adapter aux besoins de l’ensemble des situations. En mai dernier, VALO’Prest était fier de pouvoir s’associer avec l’Eurométropole de Metz pour la collecte des huiles alimentaires usagées de la Foire de mai de Metz.
Que devient ensuite cette huile de friture usagée ?
Une fois collectées les huiles et les graisses peuvent avoir de multiples secondes vies, et leur origine naturelle permet souvent de remplacer des produits non-renouvelables issus du pétrole.
Les huiles alimentaires peuvent être transformées en biocarburants, comme chez Gecco, ou elles peuvent servir à des usages bien plus surprenants : chez Trialp on en fait des nettoyants, chez VALO’Prest des lubrifiants pour tronçonneuses et autres engins de coupe.
Aujourd’hui, on fait un zoom sur les lubrifiants de VALO’Prest !
Alors que les lubrifiants pour tronçonneuse classique fonctionnent bien, il est légitime de se poser la question suivante : pourquoi utiliser des biolubrifiants ?
La réponse est simple : pour respecter l’environnement et la loi !
En effet, la loi n°2006-11 du 5 janvier 2006 oblige l’utilisation de lubrifiants biodégradables dans les zones naturelles sensibles, aux abords des cours d’eau et pour les travaux de renaturation de rivière. Ils sont par ailleurs vivement conseillés pour tous les espaces accueillant du public comme les parcs ou les cours d’écoles.
Le biolubrifiant pour tronçonneuse Biolub respecte donc l’environnement, notamment grâce à une biodégradabilité ultime à plus de 90% à 28 jours, dans le respect des normes de l’OCDE et de la loi française.
D’autres arguments de poids se trouvent dans sa composition. Grâce au processus décrit plus bas, l’huile de chaîne de tronçonneuse Biolub atteint une excellente adhésivité et filance, offrant une haute protection anti-usure et anti-corrosion à votre tronçonneuse. Elle est également non irritante et non allergène.
Biolub est économique : deux à trois fois moins cher que les autres biolubrifiants, elle a une consommation 10% inférieure à une huile minérale, avec 20L pour 100m3.
Enfin, grâce à l’emploi de personnel en insertion, la collecte des huiles alimentaires usagées et leur transformation en biolubrifiant pour tronçonneuse participe à l’économie sociale et solidaire et au développement du tissu économique mosellan.
Biolub propose donc un ensemble de bénéfices : respect de la loi et de l’environnement grâce à sa formule écoconçue, réalisation d’économies pour l’utilisateur et participation à l’insertion de salariés dans l’emploi durable !
La fabrication du biolubrifiant pour tronçonneuses est divisée en quatre grandes étapes.
1 – Les huiles de friture, filtrées et propres, sont placées dans des cuves. Elles sont ensuite chauffées pour être fluidifiées avant de circuler dans trois cuves reliées entre elles par trois systèmes de filtration : pureté garantie !
2 – Les huiles alimentaires sont chauffées à nouveau puis transférées dans une dernière cuve contenant les additifs nécessaires à transformer les huiles en biolubrifiant pour tronçonneuses.
3 – Les huiles sont brassées avant d’être laissées au repos toute une nuit.
4 – Le lendemain, la formule est prête. Les bidons peuvent enfin être remplis avant d’être étiquetés, filmés et envoyés au client.
Ce biolubrifiant biodégradable permet donc aux bucherons de participer à un modèle d’économie circulaire et de réduire leur impact environnemental. Mais son utilisation permet également la création d’une chaîne vertueuse qui démarre chez les restaurateurs, se poursuit chez les travailleurs d’insertion et les collecteurs et s’étend aux particuliers et aux consommateurs finaux de Biolub.
Intéressés par la collecte des huiles alimentaires usagées ou par notre biolubrifiant pour tronçonneuses ? Consultez notre page dédiée en cliquant ici !
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